Composter avec le Bokashi Organko 2

Il y a maintenant plusieurs mois, j’ai eu la chance de recevoir, dans le cadre d’un partenariat,
un composteur de cuisine de la marque Skaza :
le Bokashi Organko 2.
J’en ai parlé sur mon compte Instagram et ma page Facebook,
mais j’attendais de l’avoir utilisé sur plusieurs semaines
avant de vous en faire un retour à travers un article.

C’est chose faite !

bokashi organko

Composter, mais pourquoi ?

« Le compostage est un processus de transformation des déchets organiques
en présence d’eau et d’oxygène par le biais de micro-organismes.
Il peut être réalisé en tas ou en composteur.
Le produit obtenu (compost) est un amendement très utile pour le jardinage
qui peut se substituer à un engrais chimique »

Il n’y a que des bonnes raisons pour se lancer dans le compostage.

Mais ce qui compte c’est de trouver SES PROPRES RAISONS.
Celles qui vous parleront, qui donneront du sens à votre démarche,
et surtout celles qui vous motiveront jusqu’à ce que l’ « effort » du début,
devienne naturellement ancré dans les habitudes pour se transformer même,
n’ayons pas peur des mots, en « plaisir ».
Oui oui, franchement, quand la démarche est logique et naturelle dans notre esprit
ça peut réellement devenir un plaisir !

Personnellement, deux raisons m’ont motivées :
la réduction de mes déchets et améliorer la qualité de mon sol.

Choisir de composter ses déchets organiques permet de
réduire considérablement la taille de sa poubelle.
Il faut savoir qu’entre les restes de repas, les épluchures ou autres déchets fermentescibles,
cela représente près de 30% de notre poubelle !
En compostant, on diminue donc la quantité de déchets qui sera traitée
et le nombre de camions poubelles sur les routes en est également réduit,
ainsi que les coûts de collecte et d’incinération.

Cela fait partie de nos gestes « éco-citoyen » mis en place à la maison :
favoriser le recyclage de la matière organique en circuit court sur son territoire.

La deuxième raison est celle de produire notre propre compost.
En effet, quoi de plus naturel que de rendre à la terre ce qui provient de la terre ??

Cette année, je me suis lancée dans des petits projets de plantations décoratives et potagères pour la maison.
Du coup, le compostage a pris encore plus de sens pour moi
afin d’améliorer la qualité de mon sol.

En effet, en continuant sa décomposition dans le sol,
le compost apporte aux plantes les principaux minéraux dont elles ont besoin.
La fertilité du sol est améliorée et cela favorise la vie du sol.

Sans compter que cela ne nous coûte rien !!
Et c’est un élément non négligeable !

Présentation du composteur Bokashi Organko 2

« Bokashi » en japonais, signifie « matière organique fermentée »

Le Bokashi Organko 2 est un composteur de cuisine urbain et design
pensé comme une alternative au compostage traditionnel.
Il permet donc de valoriser ses bios-déchets sans oxygène et sans équilibrage de matière carbonée/azotée.
La matière n’est pas transformée par des vers de terre mais par des bactéries sous forme de poudre sèche
(le démarreur fourni avec le Bokashi)
Le compost Bokashi est idéal pour des citadins ne disposant pas d’espace extérieur
mais souhaitant néanmoins limiter leur emprunte carbone.

Le composteur est composé d’un récipient extérieur
dans lequel on vient clipsé un seau qui est troué dans son fond.
On vient ensuite fermer avec le dispositif de pression, qui fait comme une ventouse,
et on rajoute ensuite le couvercle.

Il est également équipé d’une sangle de transport, pour pouvoir le déplacer facilement.
Et tout en bas se trouve le bouchon qui sert à vider le jus de compost liquide qui se forme pendant la fermentation.

Il a un volume de 9,6L, et mesure 34cm de hauteur pour 24cm de diamètre.

Concrètement, comment ça marche ?

Avec son design épuré, vous pourrez installer le Bokashi dans votre cuisine.
L’idée est qu’il soit facilement accessible pour y jeter les déchet organiques.

Maintenant je vais vous parler de ma routine de fonctionnement avec le Bokashi Organko 2

Je démarre mon cycle avec un Bokashi propre et sec.
Le panier noir bien clipsé dans le seau beige,
le bouchon qui permet de récupérer le jus bien fermé,
la ventouse et le couvercle propres et secs.

Je dépose au fond 20mL de démarreur.

Ensuite je vais y déposer au fur et à mesure mes déchets organiques.
Chez nous, tout ce qu’on ne donne pas aux poules :
marc de café, oignons, citrons, oranges, peau et noyau d’avocat,
épluchures de pomme de terre crues, trognons de chou, peaux de banane et kiwi…
Sinon, bien évidemment, sans les poules, presque tous les restes de cuisine peuvent aller dans le Bokashi.
Même les sachets de thé/tisane et les mouchoirs en petits morceaux.
Il faut éviter de mettre les liquides (eau, jus de fruits, lait, vinaigre) et les grands os.

Je détaille les gros morceaux pour optimiser la place dans le seau.
Tous les 5 cm de déchets, je saupoudre de 20mL de démarreur.
Je ne mesure pas précisément hein, qu’on soit bien d’accord !! Mais je fais « à l’oeil » 👀

Le système de pression

Il faut savoir que le fait de tasser les déchets avec ce couvercle
permet d’éliminer les poches d’air et d’améliorer ainsi la décomposition.

Donc au début, on respectait rigoureusement la consigne et on le mettait à chaque fois.
Et puis honnêtement, on a commencé à trouver ça un peu… pénible…
Ben oui, car en fait, il fait tellement bien pression qu’il faut agir avec les deux mains pour l’enlever et le remettre.
Donc quand on a beaucoup de déchets à déposer dans la journée ça devient contraignant.

Alors, petits rebelles que nous sommes, on a voulu essayer sans !!
Donc une fois rempli on referme juste avec le couvercle.
Et bon, les odeurs quand même il n’y a rien avoir, avec le couvercle pression vraiment il n’y en a aucune,
alors que là ben il y a une légère odeur, mais elle ne nous dérange pas.

On fonctionne donc comme cela désormais.

Une autre solution serait d’avoir une petite poubelle de table, par exemple sur le plan de travail,
qui permettrait d’y déposer les déchets organiques tout au long de la journée.
Et le soir tout mettre dans le Bokashi.

Attention, je me sers quand même de presser lorsque je veux tasser les déchets,
avant de récolter le jus de Bokashi, ou si l’on part quelques jours.

De même lorsqu’il est plein si vous souhaitez laisser macérer les 14 jours pour obtenir une base de compost,
il faut bien fermer avec le couvercle pression.

Le "jus" de Bokashi

Issu du processus de fermentation, ce liquide, qu’on appelle le « jus », s’accumule au fond du Bokashi.
Pour le récupérer il suffit de dévisser le bouchon et d’incliner le seau pour le faire couler.
Ce liquide ne sent vraiment pas bon !!!
Mais après utilisation il n’y a plus d’odeurs.

Je le récupère deux ou trois fois, dans notre cycle de remplissage.
Soit environ tous les 10-15 jours.
Sa quantité est très aléatoire selon le contenu du Bokashi.
Il y a des périodes où j’en récupère peu et d’autres beaucoup.

J’essaie au maximum de m’en servir pour arroser mes plantes.
Mais attention, ce « jus » est très concentré, il faut absolument le diluer !
En cas d’arrosage avec le jus 1 fois par semaine ou moins, on dilue à 1/100,
si on arrose plus souvent, on dilue à 1/200.

De plus il faut impérativement veiller à ne pas toucher la plante avec la solution,
même diluée, cela pourrait la brûler.

Et si vous avez trop de jus ou bien pas assez de plantes à arroser avec,
videz-le pur dans l’évier, il le désodorisera.

Je fais quoi de mon compost ?

compost

Alors oui, ok t’es bien mignonne, mais on en fait quoi des déchets si on n’a pas de jardin justement ??!

Et bien on en fait profiter les voisins ou les amis qui, eux, ont un jardin,
on se rapproche de sa commune pour savoir s’ils ont un composteur de quartier.

Vous trouverez ici diverses solutions selon votre situation !

Mon avis sur le composteur

Si je prends notre cas :
nous avons une maison, un jardin, des poules, un immense composteur dans le jardin.
Est-ce que vraiment le Bokashi Organko 2 nous est indispensable ??

Non, bien évidemment.

Nous l’avons et nous nous en servons quotidiennement.
Il fait entièrement partie de notre routine de compostage.
Mais on pourrait s’en passer.

D’ailleurs, avec notre système de fermeture non hermétique,
nous n’optimisons pas la fermentation.
Mais au final ce n’est pas notre but à la maison.
Le Bokashi Organko 2 nous permet de stocker nos déchets en cuisine
pour ne pas avoir à aller au composteur de jardin trop souvent.

Par contre chaque récupération du « jus » me sert à enrichir mes plantes.

Et puis, si l’on veut réellement laisser fermenter 14 jours,
notez bien que le seau reste fermé pendant tout ce temps.
Donc l’idéal est d’en avoir deux… L’investissement n’est plus le même.

Par contre, c’est vraiment un produit dans lequel j’aurai investi si je vivais en appartement.
En effet, il est bien pensé car il prend peu de place.
Il est vraiment irréprochable au niveau du dégagement des odeurs et je n’ai jamais eu de souci de vers ou d’insectes.
C’est réellement un outil qui permet aux foyers n’ayant pas de jardin
d’organiser leur démarche de compostage.

Merci pour votre attention !

A très bientôt !